Tempête extérieure, présence, intériorité

La Présence Intérieure vous répond ainsi aujourd’hui:

« Cette tempête va bientôt passer et l’harmonie arrivera. Donc soyez immobile. Soyez silencieux.Et reconnaissez que l’harmonie aussi passera.
Soyez prêt. Soyez conscient et ne laissez pas les forces extérieures du monde affecter votre vie intérieure. »

Goswami Kriyananda

Cette pensée de Goswani Kryananda m’a amené à la fin de ma méditation à cette réflexion.

Lorsque le chaos extérieur apparait brutalement dans notre vie, immédiatement et naturellement nous passons en mode stress / réaction.
Le cerveau archaïque prend le contrôle. Cet état a pour fonction de nous maintenir en vie, un peu comme si nous étions dans la savane face à un animal féroce: le discernement disparait instantanément.
Pas le temps de réfléchir,  il faut aller vite et réagir. 

C’est là que la tempête extérieure  a tendance à  se propager rapidement à notre intériorité, et nous envahir.
En effet, en même temps que le cerveau archaïque cherche une solution « bio-logique », notre cher cortex cérébral tente d’analyser ce qui se passe et de trouver une solution rationnelle.

Que faire ? Comment réagir face à cette situation ?

L’image de l’algue au fond de la mer, avec ses toutes petites racines plantées dans le sable subissant les courants marins incessants est souvent employée pour illustrer une possibilité d’action face à ce déchaînement extérieur.

Ne reste plus qu’à prendre la posture de l’algue face à ce stress soudain  et juste accepter de se poser, de retrouver son calme intérieur et revenir en son centre. 
Un peu comme dans l’oeil du cyclone où règne un calme olympien.alors que les vents à la périphérie sont extrêmement puissants.

Surtout ne pas lutter, ne pas  se battre contre les éléments déchainés, un peu comme quand une personne se trouve emportée par une vague ou une lame de fond vers le  large : se débattre, c’est pratiquement s’assurer de couler.

À l’inverse, en se laissant aller, en suivant le flot, inévitablement il arrivera un moment où un courant favorable se présentera, nous  ramenant tranquillement vers le rivage, sain et sauf.

Impermanence, tout arrive, nous traverse, passe et finit par s’en aller. 

Rester là, juste présent à soi, à ce qui est, à son environnement, aux présences silencieuses.

Gratitude 

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